LYNX : Les associations interpellent l’OFB

Les déclarations faites par un représentant de l’Office Français de la Biodiversité au sujet du Massif du Jura « saturé de lynx », de « migrations de jeunes mâles causant des collisions routières »  et dont une certaine presse avide de sensationnel a fait ses choux gras, ont provoqué une indignation unanime chez les naturalistes et dans le milieu associatif.   Propos hors de contrôle de la hiérarchie, ou position de l’établissement ? Des années de protection et de sensibilisation sont en passe d’êtres réduites à néant par cette analyse  façon « café du commerce » qui, quelles qu’en soient les motivations, a abouti à une instrumentalisation par les milieux cynégétiques,  ce qui nous n’en doutons pas, risque fort d’inciter au braconnage et de se traduire par des découvertes telles que celle de Quingey ou d’Ivrey en 2020.

Contrairement à ce qui a été écrit dans la presse régionale :

« le PNA ne fait pas référence à une situation préoccupante du lynx »,

« Dans la Liste rouge nationale établie selon les critères de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), il est classé « En Danger ». Fin 2017, le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), considérait que la tendance de population était à la « diminution ». »

Ces deux phrase sont extraites du préambule du projet de Plan National d’Action pour la conservation du lynx boréal .

Afin d’obtenir des explications, 8 associations dont le Centre Athénas adressent  ce jour dont une lettre ouverte à l’OFB.  En effet, conserver une telle ambiguïté dans la position de cet établissement public à la veille de la mise en place du PNA n’est pas concevable.


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